Lieu

Mjc Ronceray
bd de la Fresnellerie, Le Mans

Date

18 Mar 2023 - 06 Avr 2023
Expiré!

Heure

10 h 00 min - 18 h 00 min

Labels

EXPOSITIONS

HORS CADRE #10

Exposition du 18 mars au 6 avril
VERNISSAGE le mardi 21 mars à 18h30

Chaque année, la MJC Ronceray s’associe aux Photographiques et expose de jeunes photographes prometteurs pour la plupart issus du territoire.

« Masques », MATHILDE BRUNET

Le masque, c’est ce qui s’interpose entre mon appareil et le sujet. Ainsi, la fumée de cigarette, le crâne, le boîtier photo, l’image projetée ou encore la trace concourent chacun à leur manière à le mettre en jeu et en scène. Le masque empêche l’évidence, il en permet une autre. Il cache et révèle, mais sans doute révèle-t-il plus qu’il ne cache. Le masque est une confluence heureuse, un lieu où des choses se passent, s’échangent, s’interpénètrent, ou se rejettent, un prisme dont le pouvoir de diffraction se mesure à la capacité qu’il a d’engendrer un autre potentiel de réalité. Et c’est à la faveur d’une dimension intermédiale qu’il s’incarne le plus souvent, où peinture et photographie se captivent et entretiennent la réciproque.

Mathilde Brunet est née et vit au Mans. Elle est diplômée d’une licence en Lettres modernes, parcours Sciences-politiques (UCO, Angers) ainsi que d’un master de recherche en Texte/Image, spécialité Littératures et Cultures de l’image (Université de Poitiers). Elle a réalisé des travaux universitaires à l’approche transversale autour de la peinture, de la photographie et de la littérature, et d’autres plus particulièrement axés autour de l’esthétique de l’altération photographique. En parallèle, elle s’est consacrée à une pratique autodidacte du médium, relevant tant du régime argentique que numérique. Paysage, nature morte, portrait et autoportrait sont des genres que sa photographie traverse et interroge, notamment sous l’angle du seuil, de la matière, des valeurs tonales assourdies, de la récurrence du motif, des phénomènes d’intrusion et/ou d’effraction ou encore de l’intermédialité photopicturale.

« Laisser Partir « , ANAËLLE SALGUEIRO

Se référer au passé permet de rester ancré dans le présent et d’anticiper le futur. Mais ressasser et y vivre encore, empêche quiconque d’aller de l’avant.

Des blessures ne cicatrisent jamais et des moments douloureux ne font que ressurgir. Il faut reconnaître qu’il est normal de se séparer de ceux qui évoquent le passé, laissant des cicatrices trop ouvertes. C’est alors le moment propice pour réaliser qu’il faut laisser partir certaines personnes pour en laisser d’autres venir.

Prendre conscience de celles et ceux qui font définitivement partie du passé.

Cela amène à se poser la question de ce que l’on a laissé rentrer dans nos vies et de ce qu’il est nécessaire de déconstruire pour mieux reconstruire.

Le temps devient un pion majeur dans ce voyage vers l’après, qui nous éloigne d’un autre temps sur lequel il n’est plus nécessaire de se retourner.

Anaëlle Salgueiro

Anaëlle Salgueiro a passé cinq années à l’école Supérieure d’art et de design du Mans et y a appris la photographie argentique et numérique ainsi que le travail d’édition et de mise en page. Depuis l’obtention d’un Dnsep, elle a réalisé plusieurs expositions, continuant sa pratique de la photographie argentique couleurs, tout en travaillant depuis peu en tant que photographe en maternité. Elle a également mis en place et animé des ateliers de photographies pour adultes et adolescents pendant 7 mois à la MJC Prévert.

L'événement est terminé.