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– Vous ne le saviez peut-être pas encore ? Pourtant, c’est maintenant officiel :
5 structures de l’agglo mancelle ont fait voeux commun pour porter en Sarthe
un projet de Smac.

– Smack, comme le petit baiser furtif déposé sur la bouche entre amoureux ? »
Sauf que l’histoire des acteurs musiques actuelles en Sarthe, ça a été longtemps « je t’aime, moi
non plus ». Et, comme l’a fort bien écrit l’auteur québécois François Lavallée,« il y a une façon
d’embrasser qui veut dire ‘ je t’aime ‘ et une façon d’embrasser qui veut dire ‘ aime-moi ‘ ».

Alors, du bisou volé au concubinage, le chemin a été long pour aboutir à un projet de Smac qui
ne ressemble pas à un baiser de cinéma. Car, si une histoire d’amour est une histoire
de rencontre, encore faut-il en créer les conditions…
Celles-ci ont été possibles grâce aux initiatives des uns et des autres, petits cailloux
semés sur des chemins parfois détournés. Ensuite, il a fallu s’apprivoiser, apprendre à mieux
se connaître pour se lancer dans cette vie à 5, qui ne pouvait être une simple cohabitation.
Aujourd’hui, SUPERFORMA concrétise cette union entre L’Oasis, la Péniche Excelsior, la
Salle Jean-Carmet, Les Saulnières, L’Alambik! et Le Silo.

Certains parleront d’un « mariage de raison »…En cette période de difficultés économiques,
oui peut-être… mais pas seulement ! SUPERFORMA, c’est plutôt une sorte de « mariage
pour tous », une union qui s’affranchit des modèles traditionnels et qui colle à l’air du temps. Car
SUPERFORMA tient compte des erreurs du passé (puisque « les histoires d’amour finissent mal,
en général ») pour mieux se projeter dans le futur – même s’il n’est pas tout rose.
SUPERFORMA est libre et n’oublie pas non plus de faire les yeux doux aux autres (la scène
locale et tous les activistes culturels) qui ont besoin – eux aussi – d’être aimés et soutenus.
Mais, SUPERFORMA est surtout fidèle : il se pare de son plus beau lipstick pour faire sa déclaration
d’amour au public. Pour que le smack se transforme en une longue étreinte…

SMAC, comme « Scène de musiques actuelles », un label du Ministère de la Culture, un peu
comme les Scènes conventionnées (par exemple Les Quinconces-L’espal au Mans ou L’Entracte à
Sablé-sur-Sarthe) mais pour les « musiques actuelles », c’est-à-dire grosso modo tout ce qui va du
rock à l’électro en passant par la chanson, le reggae, le dub, les musiques du monde ou le jazz.
En Sarthe donc, il n’y en a pas de Smac ! Mais, il existe des lieux qui, depuis longtemps, œuvrent
pour ces fameuses « musiques actuelles » et dont les actions embrassent bien des missions
du « cahier des charges » du Ministère de Culture…

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